Les besoins du cheval
Bien que la domestication favorise l'espérance de vie
du cheval, l' équilibre physique et psychologique passe par
une réponse a ses besoins se rapprochant le plus possibles de
la nature. Dans son mode de vie naturel, le cheval
est libre de répondre à ses besoins à tout moment, en
choisissant la meilleure option disponible ou en suivant celui
qui semble en connaître les secrets. Dans des conditions
optimales, il disposerait de sols variés, lui permettant de
régulariser l'usure des sabots, de forêt pour se protéger des
intempéries, de points d'eau offrant une eau fraîche et
tempérée, de nourriture abondante disponible en continuité.
Le mode de vie en constant déplacement à travers les plaines et
les montagnes lui offrirait le travail nécessaire à l'entretien
de sa musculature. Un arbre et un compagnon suffiraient à
remplacer l'étrille, compagnon qu'il aurait pu choisir parmi un
bon nombre de congénères. Il trouverait dans sa harde, le
leadership dont il a besoin pour apaiser ses angoisses.
La réalité du boxe ou de l'enclos plat dont il a fait le tour en
3 minutes est tout autre. Ajoutez à cela le travail monté, le
cavalier néophyte, les deux galettes deux fois par jour à 9h et
16h pile... Nous rechignerions probablement nous aussi à faire
nos petits appuyers dans le contact...
Il ne pourrait toutefois éviter le combat contre la faim et la
soif, les intempéries ou les prédateurs. Une querelle qui tourne
mal, et un coup mal placé dans les canons. Une boiterie devient
un gros problème quand le déplacement est capital pour la
survie. Une toute petite blessure peut engendrer de graves
complications lorsqu'elle n'est pas traité adéquatement. La
domestication lui offre confort et sécurité.
Chevaux en liberté dans les Pyrénée. Altitude 2200m